SOS/FAQ
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J'ai peur d’être enceinte : j’ai eu un rapport sexuel non protégé
En cas de vomissement dans les 2 heures suivant la prise du comprimé, il est nécessaire de reprendre une 2ème piulule du lendemain
Le résultat est négatif, ouf !
Néanmoins, il y a peut-être quelque chose à faire pour éviter ces moments d’angoisse :
Le test est positif. Vous n’êtes pas seule !
Le mieux est d’essayer d’en parler à vos parents. Si vous pensez que ce n’est pas possible, parlez-en aux parents de votre ami, ou à un adulte de confiance. Si vous ne pouvez pas, contactez votre médecin gynécologue ou venez au Planning Familial. Nous vous apporterons de l’aide et du soutien.
J’ai eu un rapport sexuel non protégé, j’ai peur d’avoir le SIDA
Vous avez vécu une situation présentant un risque de transmission.
Ces situations sont :
Alors, il faut contacter immédiatement le service des urgences d’un hôpital ou le Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) , en face de Ntchengue car la PEP (prophylaxie post exposition) doit être commencée dans les heures suivant la transmission supposée. Selon l’évaluation du risque encouru, on vous proposera éventuellement une PEP. Ce traitement a pour but d’empêcher que vous deveniez séropositif. Ce n’est malheureusement nullement garanti.
Vous avez un doute.
Vous pouvez effectuer un test de dépistage gratuit, anonyme, sans rendez-vous :
Attention, le résultat d'un test de dépistage du HIV n'est fiable qu'au bout de 12 semaines après une contamination éventuelle. En effet, la réaction de défense de l'organisme contre le HIV ne peut pas être décelée avec certitude avant ce délai.
J’ai eu un problème avec mon préservatif :
il s’est déchiré, il a glissé
Il y a plusieurs choses à faire :
1. Contraception d’urgence
Votre partenaire doit prendre dès que possible une contraception d’urgence. La pilule du lendemain est disponible gratuitement au Planning Familial. Elle est vendue en pharmacie sans ordonnance (3500 F CFA). Attention, plus tôt je la prends, plus elle est efficace et au plus tard dans les 3 jours (72 heures). En cas de retard de règles, il faudra faire un test de grossesse avec les premières urines du matin, c’est mieux. Vous pouvez le faire gratuitement dans notre centre, l’acheter en pharmacie (1000 F CFA).
2. Test de dépistage HIV
Si vous avez un doute, vous pouvez effectuer un test gratuit, anonyme, sans rendez-vous :
Attention, le résultat d'un test de dépistage du HIV n'est fiable qu'au bout de 12 semaines après une contamination éventuelle. En effet, la réaction de défense de l'organisme contre le HIV ne peut pas être décelée avec certitude avant ce délai.
3. P.E.P. (prophylaxie post exposition) en cas de situation à risque de transmission du HIV
Ces situations sont :
Car la PEP (prophylaxie post exposition) doit être commencée dans les heures suivant la transmission supposée. Selon l’évaluation du risque encouru, on vous proposera éventuellement une PEP. Ce traitement a pour but d’empêcher que vous deveniez séropositif. Ce n’est malheureusement nullement garanti.
4. Quelques conseils pour éviter le problème
Qu’a-t-il pu se passer ?
Si vous ne vous sentez pas encore assez à l’aise, entraînez-vous tranquillement seul à le mettre en place sur une banane, par exemple.
Relisez le mode d’emploi du préservatif :
Faites glisser le préservatif sur un côté pour éviter de l’abîmer en ouvrant l’emballage. N’ouvrez jamais l’emballage avec les dents ou avec des ciseaux et méfiez-vous des ongles, longs ou courts. Ils peuvent percer le préservatif. Pour un meilleur confort, vous pouvez mettre une goutte de lubrifiant non gras à l’intérieur du préservatif.
Si vous utilisez un lubrifiant, choisissez une émulsion à base d'eau ou de silicone. Surtout, n'utilisez pas de matières grasses (vaseline, Nivea, beurre, huile).
- Il y a de moins de 3 jours ?
En cas de vomissement dans les 2 heures suivant la prise du comprimé, il est nécessaire de reprendre une 2ème piulule du lendemain
- Il y a plus de 3 jours ?
- Il y a plus de 5 jours ?
Le résultat est négatif, ouf !
Néanmoins, il y a peut-être quelque chose à faire pour éviter ces moments d’angoisse :
- Vous n’utilisez pas encore de méthode contraceptive régulière avec votyre partenaire sexuel, c’est le moment d’en discuter avec votre médecin ou au "3S" ;
- Vous utilisez un moyen de contraception, mais vous avez tendance à l’oublier. C’est le moment d’en parler afin de trouver une méthode qui vous conviendra mieux.
Le test est positif. Vous n’êtes pas seule !
Le mieux est d’essayer d’en parler à vos parents. Si vous pensez que ce n’est pas possible, parlez-en aux parents de votre ami, ou à un adulte de confiance. Si vous ne pouvez pas, contactez votre médecin gynécologue ou venez au Planning Familial. Nous vous apporterons de l’aide et du soutien.
J’ai eu un rapport sexuel non protégé, j’ai peur d’avoir le SIDA
Vous avez vécu une situation présentant un risque de transmission.
Ces situations sont :
- Des rapports sexuels vaginaux et/ou anaux non protégés ;
- Des rapports bucco-génitaux non protégés avec du sperme ou du sang des règles qui pénètre dans la bouche et/ou est avalé;
- L’utilisation de seringues et d’aiguilles usagées lors de la consommation de drogues intraveineuses.
Alors, il faut contacter immédiatement le service des urgences d’un hôpital ou le Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) , en face de Ntchengue car la PEP (prophylaxie post exposition) doit être commencée dans les heures suivant la transmission supposée. Selon l’évaluation du risque encouru, on vous proposera éventuellement une PEP. Ce traitement a pour but d’empêcher que vous deveniez séropositif. Ce n’est malheureusement nullement garanti.
Vous avez un doute.
Vous pouvez effectuer un test de dépistage gratuit, anonyme, sans rendez-vous :
- Du lundi au vendredi de 08h00 à 18h00 au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) , en face de Ntchengue
- Du lundi au vendredi de 16h00 à 18h00 et le samedi de 10h00 à 12h00 dans notre centre (1500 Fcfa)
Attention, le résultat d'un test de dépistage du HIV n'est fiable qu'au bout de 12 semaines après une contamination éventuelle. En effet, la réaction de défense de l'organisme contre le HIV ne peut pas être décelée avec certitude avant ce délai.
J’ai eu un problème avec mon préservatif :
il s’est déchiré, il a glissé
Il y a plusieurs choses à faire :
1. Contraception d’urgence
Votre partenaire doit prendre dès que possible une contraception d’urgence. La pilule du lendemain est disponible gratuitement au Planning Familial. Elle est vendue en pharmacie sans ordonnance (3500 F CFA). Attention, plus tôt je la prends, plus elle est efficace et au plus tard dans les 3 jours (72 heures). En cas de retard de règles, il faudra faire un test de grossesse avec les premières urines du matin, c’est mieux. Vous pouvez le faire gratuitement dans notre centre, l’acheter en pharmacie (1000 F CFA).
2. Test de dépistage HIV
Si vous avez un doute, vous pouvez effectuer un test gratuit, anonyme, sans rendez-vous :
- au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA) , en face de Ntchengue
- Du lundi au vendredi de 16h00 à 18h00 et le samedi de 10h00 à 12h00 dans notre centre (1500 F CFA)
Attention, le résultat d'un test de dépistage du HIV n'est fiable qu'au bout de 12 semaines après une contamination éventuelle. En effet, la réaction de défense de l'organisme contre le HIV ne peut pas être décelée avec certitude avant ce délai.
3. P.E.P. (prophylaxie post exposition) en cas de situation à risque de transmission du HIV
Ces situations sont :
- Des rapports sexuels vaginaux et/ou anaux non protégés ;
- Des rapports bucco-génitaux non protégés avec du sperme ou du sang des règles qui pénètre dans la bouche et/ou est avalé;
- L’utilisation de seringues et d’aiguilles usagées lors de la consommation de drogues intraveineuses.
- Alors, il faut contacter immédiatement le service des urgences d’un hôpital ou le Centre de Traitement Ambulatoire (CTA), en face de Ntchengue
Car la PEP (prophylaxie post exposition) doit être commencée dans les heures suivant la transmission supposée. Selon l’évaluation du risque encouru, on vous proposera éventuellement une PEP. Ce traitement a pour but d’empêcher que vous deveniez séropositif. Ce n’est malheureusement nullement garanti.
4. Quelques conseils pour éviter le problème
Qu’a-t-il pu se passer ?
- Préservatif périmé
- Préservatif mal adapté à la taille
- Problèmes de mise en place :
- Préservatif mis à l’envers, il se déchire
- Pénis humide, le préservatif glisse
- Air piégé dans le réservoir, le préservatif se déchire
- Lubrifiants non adéquats (vaseline, beurre, huile), le préservatif glisse
- Problèmes pendant le rapport
- Rapport prolongé alors que le pénis n’est plus suffisamment en érection, le préservatif glisse
- Oubli de tenir fermement le préservatif sur la base du pénis au moment du retrait, le préservatif reste à l’intérieur.
Si vous ne vous sentez pas encore assez à l’aise, entraînez-vous tranquillement seul à le mettre en place sur une banane, par exemple.
Relisez le mode d’emploi du préservatif :
Faites glisser le préservatif sur un côté pour éviter de l’abîmer en ouvrant l’emballage. N’ouvrez jamais l’emballage avec les dents ou avec des ciseaux et méfiez-vous des ongles, longs ou courts. Ils peuvent percer le préservatif. Pour un meilleur confort, vous pouvez mettre une goutte de lubrifiant non gras à l’intérieur du préservatif.
- Pour placer le préservatif, le pénis doit être en érection. Mettez-le en place avant toute pénétration. Pincez le réservoir du préservatif entre le pouce et l’index, posez le préservatif sur le gland comme un chapeau. Assurez-vous qu’il ne reste pas d’air dans le réservoir. S’il n’a pas de réservoir, pincez le bout sur 1 cm avant de le dérouler.
- Déroulez le préservatif sur toute la longueur du pénis.
- Après l'éjaculation, retirez le pénis toujours en érection, en retenant le préservatif à la base du pénis.
- Ensuite, enlevez le préservatif et jetez-le, après l'avoir noué, dans la poubelle.
Si vous utilisez un lubrifiant, choisissez une émulsion à base d'eau ou de silicone. Surtout, n'utilisez pas de matières grasses (vaseline, Nivea, beurre, huile).
J’ai oublié de prendre ma pilule
1. Si ça fait moins de 12 heures, je prends immédiatement le comprimé oublié et je reste protégée.
2. Si ça fait plus de 12 heures :
Attention!!! Si vous utilisez une micro pilule progestative (28 comprimés), la marge d’oubli est de 4 heures seulement. Si l’oubli est supérieur à 4 heures, procédez de la même façon que pour une pilule oubliée plus de 12 heures (voir point 2).
J’ai vomi, j’ai eu une diarrhée sévère moins de 4 heures après avoir pris la pilule !
J’ai oublié de commencer ma nouvelle plaquette de pilule
J’ai des saignements pendant la prise de pilule, est-ce que je suis quand même protégée ?
Oui, continuez surtout à prendre votre pilule normalement !
Des saignements peuvent se produire pendant la prise de pilule à la suite d’un stress psychologique (examen, décès) ou physique (grippe, par exemple) ou à la suite d’un voyage.
En revanche, si les saignements persistent pendant 3 cycles consécutifs, contactez votre médecin. Votre pilule reste efficace, mais il se peut qu’elle ne soit plus ou pas adaptée à votre organisme. Nous changeons, notre contraception aussi.
Il/elle m’a quitté(e)
Pour rester ensemble et pour s’aimer, il faut être deux. Il faut que l’amour soit réciproque. Si une personne du couple décide de rompre, l’autre risque de souffrir énormément. Ne plus être aimé(e) est quelque chose de très douloureux. Mais il ne faut surtout pas s’enfermer dans ce qu’on pense être un échec et s’isoler. Il est important d’essayer de se confier à un(e) ami(e) qui peut entendre et consoler. Parler, échanger, soulage.
Si la souffrance est trop importante, il ne faut pas hésiter à nous contacter, on pourra vous écouter, vous soutenir et éventuellement vous proposer de consulter un psychologue.
Mes parents ne veulent plus me voir
Vous avez de grands conflits à la maison ? Ne vous isolez pas, mais essayez de parler de vos difficultés à quelqu’un de votre entourage et à vos ami(e)s.
Si la situation est devenue tellement tendue que vos parents refusent toute discussion et que vous vous sentez obligé(e) de quitter votre domicile, il faut contacter sans délai le Service provincial de la Famille ou notre centre. Nous sommes à votre écoute, nous pourrons vous orienter et vous aider (Médiation parents - adolescents, foyer, etc.).
L'abus sexuel et le viol
On m’a forcé(e) à avoir des contacts sexuels
Aucun être humain n’a le droit de forcer quelqu’un à faire quelque chose contre son gré.
Forcer quelqu'un à avoir un contact et/ou un rapport sexuel cela s'appelle un VIOL.
Au Gabon le viol est défini par la loi (article 256 du code pénal)
"Constitue un viol, tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature que ce soit, commis sur la personne d'autrui, sans son consentement, avec violence, contrainte, menace, surprise ou tromperie"
Les agressions sexuelles ; l'abus sexuel ; le viol
Par abus sexuel, on entend l'exploitation sexuelle d'un enfant qui, en raison de son jeune âge, est incapable de comprendre la nature d'un contact et d'y opposer une résistance ; c'est aussi l'exploitation sexuelle d'un enfant ou d'un adolescent qui est psychologiquement dépendant de son agresseur. (Parent, professeur, voisin tout adulte ou plus grand ayant une autorité sur la victime).
L'abus sexuel de l'enfant peut revêtir diverses formes : exhibitionnisme, caresses, pratiques sexuelles buccales, sodomie, pénétration et pornographie.
Donc un abus sexuel ; c'est lorsque quelqu'un me donne un sentiment "désagréable" en touchant ma poitrine, mon vagin ou mes fesses pour une fille ; ou en touchant mon pénis ou mes fesses pour un garçon ; c'est aussi lorsqu'il me force à toucher ou à regarder ces mêmes parties de son corps.
Quelles peuvent en être les conséquences ?
Un viol, une agression sexuelle provoquent des traumatismes graves, et il est nécessaire de réagir le plus vite possible.
Pour soulager toute souffrance psychologique, il est important de parler de l’événement traumatique à des proches (famille, ami(e)s, etc.).
Qu'est-ce que je peux faire ?
En parler : Si vous avez été récemment ou il y a plus longtemps victime d’abus sexuel ou de viol, ne restez pas seul(e), osez en parler car vous n’êtes pas coupable. Prenez contact, avec le soutien d’une personne de confiance si vous préférez. Nous vous écoutons, nous vous aidons, nous vous soutenons. Vous pouvez nous joindre sur une ligne téléphonique directe : 06582222.
Vous aurez peut-être besoin de plusieurs entrevues pour que vous vous sentiez en sécurité et puissiez-vous confier. Nous prenons tout notre temps. Nous vous expliquons les démarches et l’examen médical nécessaire. Cet examen est très important car il permet de recueillir toutes les preuves et indices. Nous vous encouragerons à porter plainte. Certes, porter plainte, c’est affronter un grand stress psychologique pendant la procédure, mais c’est vous libérer à vie du poids et de la douleur d’un secret gardé. Un psychologue vous accompagnera.
Démarches : Il faut contacter le service des affaires sociales ou vous serez accueilli par un psychologue, lequel vous orientera vers un médecin agréé, pour obtenir un certificat médical et, si nécessaire, pour les premiers soins. Si vous avez été victime d’un viol, même si cela est difficile, ne vous lavez pas, conservez vos vêtements dans un sac en papier. Les examens médicaux peuvent permettre de recueillir des éléments biologiques, médicaux et psychologiques qui serviront de preuves.
Ensuite vous serez prise en charge au service de la protection des mineurs pour déposer votre plainte au tribunal.
Porter plainte : Quelles que soient les circonstances de l’agression subie, c’est l’agresseur qui est coupable. Vous pouvez porter plainte au commissariat de police pour que l’agresseur réponde de ses actes devant la justice.
1. Si ça fait moins de 12 heures, je prends immédiatement le comprimé oublié et je reste protégée.
2. Si ça fait plus de 12 heures :
- Je prends le comprimé oublié dès que je m’en aperçois ;
- Je continue ma plaquette jusqu’à la fin ;
- J’utilise en plus des préservatifs, de préférence jusqu’aux prochaine règles ;
- Si j’ai eu un rapport sexuel dans les 3 jours précédant cet oubli, je prends la pilule du lendemain aussi tôt que possible.
- Attention !!! Plus tôt je la prends, plus elle est efficace ! Et au plus tard dans les 3 jours (72 heures) ! Elle est vendue en pharmacie sans ordonnance et est disponible gratuitement aux "3S"
Attention!!! Si vous utilisez une micro pilule progestative (28 comprimés), la marge d’oubli est de 4 heures seulement. Si l’oubli est supérieur à 4 heures, procédez de la même façon que pour une pilule oubliée plus de 12 heures (voir point 2).
J’ai vomi, j’ai eu une diarrhée sévère moins de 4 heures après avoir pris la pilule !
- Je reprends une nouvelle pilule,
- si possible sur une plaquette de réserve ;
- sur la plaquette en cours ; je commencerai alors ma semaine de pause un jour plus tôt.
J’ai oublié de commencer ma nouvelle plaquette de pilule
- Commencez-la quand vous vous en apercevez ;
J’ai des saignements pendant la prise de pilule, est-ce que je suis quand même protégée ?
Oui, continuez surtout à prendre votre pilule normalement !
Des saignements peuvent se produire pendant la prise de pilule à la suite d’un stress psychologique (examen, décès) ou physique (grippe, par exemple) ou à la suite d’un voyage.
En revanche, si les saignements persistent pendant 3 cycles consécutifs, contactez votre médecin. Votre pilule reste efficace, mais il se peut qu’elle ne soit plus ou pas adaptée à votre organisme. Nous changeons, notre contraception aussi.
Il/elle m’a quitté(e)
Pour rester ensemble et pour s’aimer, il faut être deux. Il faut que l’amour soit réciproque. Si une personne du couple décide de rompre, l’autre risque de souffrir énormément. Ne plus être aimé(e) est quelque chose de très douloureux. Mais il ne faut surtout pas s’enfermer dans ce qu’on pense être un échec et s’isoler. Il est important d’essayer de se confier à un(e) ami(e) qui peut entendre et consoler. Parler, échanger, soulage.
Si la souffrance est trop importante, il ne faut pas hésiter à nous contacter, on pourra vous écouter, vous soutenir et éventuellement vous proposer de consulter un psychologue.
Mes parents ne veulent plus me voir
Vous avez de grands conflits à la maison ? Ne vous isolez pas, mais essayez de parler de vos difficultés à quelqu’un de votre entourage et à vos ami(e)s.
Si la situation est devenue tellement tendue que vos parents refusent toute discussion et que vous vous sentez obligé(e) de quitter votre domicile, il faut contacter sans délai le Service provincial de la Famille ou notre centre. Nous sommes à votre écoute, nous pourrons vous orienter et vous aider (Médiation parents - adolescents, foyer, etc.).
L'abus sexuel et le viol
On m’a forcé(e) à avoir des contacts sexuels
Aucun être humain n’a le droit de forcer quelqu’un à faire quelque chose contre son gré.
- Vous étiez sortie, vous n’étiez plus tout à fait « claire » ;
- Vous l’aimez, mais vous ne vous vous sentiez pas prête ;
- Vous le connaissiez bien, mais vous ne vouliez pas ;
- Vous n'aviez tout simplement pas envie
Forcer quelqu'un à avoir un contact et/ou un rapport sexuel cela s'appelle un VIOL.
Au Gabon le viol est défini par la loi (article 256 du code pénal)
"Constitue un viol, tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature que ce soit, commis sur la personne d'autrui, sans son consentement, avec violence, contrainte, menace, surprise ou tromperie"
Les agressions sexuelles ; l'abus sexuel ; le viol
Par abus sexuel, on entend l'exploitation sexuelle d'un enfant qui, en raison de son jeune âge, est incapable de comprendre la nature d'un contact et d'y opposer une résistance ; c'est aussi l'exploitation sexuelle d'un enfant ou d'un adolescent qui est psychologiquement dépendant de son agresseur. (Parent, professeur, voisin tout adulte ou plus grand ayant une autorité sur la victime).
L'abus sexuel de l'enfant peut revêtir diverses formes : exhibitionnisme, caresses, pratiques sexuelles buccales, sodomie, pénétration et pornographie.
Donc un abus sexuel ; c'est lorsque quelqu'un me donne un sentiment "désagréable" en touchant ma poitrine, mon vagin ou mes fesses pour une fille ; ou en touchant mon pénis ou mes fesses pour un garçon ; c'est aussi lorsqu'il me force à toucher ou à regarder ces mêmes parties de son corps.
Quelles peuvent en être les conséquences ?
Un viol, une agression sexuelle provoquent des traumatismes graves, et il est nécessaire de réagir le plus vite possible.
Pour soulager toute souffrance psychologique, il est important de parler de l’événement traumatique à des proches (famille, ami(e)s, etc.).
- Le développement de la personne mis en péril
- Les sentiments destructeurs
- Les comportements de survie
Qu'est-ce que je peux faire ?
En parler : Si vous avez été récemment ou il y a plus longtemps victime d’abus sexuel ou de viol, ne restez pas seul(e), osez en parler car vous n’êtes pas coupable. Prenez contact, avec le soutien d’une personne de confiance si vous préférez. Nous vous écoutons, nous vous aidons, nous vous soutenons. Vous pouvez nous joindre sur une ligne téléphonique directe : 06582222.
Vous aurez peut-être besoin de plusieurs entrevues pour que vous vous sentiez en sécurité et puissiez-vous confier. Nous prenons tout notre temps. Nous vous expliquons les démarches et l’examen médical nécessaire. Cet examen est très important car il permet de recueillir toutes les preuves et indices. Nous vous encouragerons à porter plainte. Certes, porter plainte, c’est affronter un grand stress psychologique pendant la procédure, mais c’est vous libérer à vie du poids et de la douleur d’un secret gardé. Un psychologue vous accompagnera.
Démarches : Il faut contacter le service des affaires sociales ou vous serez accueilli par un psychologue, lequel vous orientera vers un médecin agréé, pour obtenir un certificat médical et, si nécessaire, pour les premiers soins. Si vous avez été victime d’un viol, même si cela est difficile, ne vous lavez pas, conservez vos vêtements dans un sac en papier. Les examens médicaux peuvent permettre de recueillir des éléments biologiques, médicaux et psychologiques qui serviront de preuves.
Ensuite vous serez prise en charge au service de la protection des mineurs pour déposer votre plainte au tribunal.
Porter plainte : Quelles que soient les circonstances de l’agression subie, c’est l’agresseur qui est coupable. Vous pouvez porter plainte au commissariat de police pour que l’agresseur réponde de ses actes devant la justice.
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